Les zous en Polynésie

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jeudi 3 mars 2011

Jeudi 03 Mars 2011 – Abu Dhabi


La soirée de mercredi s'est passée comme prévu à l'Emirate Palace, et le moins que l'on puisse dire c'est que c'est vraiment un Palace !! Ici c'est le luxe qui domine, et cela commence dès le portail d'entrée où il faut montrer patte blanche pour pouvoir aller plus loin. Tout le monde peut venir admirer les grands halls de ce palais, qui sont impressionnants de gigantisme et de luxe. (On s'excuse pour les photos, mais on avait oublié notre appareil, alors on a essayé avec le téléphone, c'est pas génial!...).






En passant par l'orchestre qui joue dans un coin, les boutiques de luxe un peu partout dans les immenses couloirs, le nom des différents endroits qui en disent long (comme le "caviar bar" où l'on a pris une petite bière), le distributeur automatique d'or dont les prix suivent le cour en direct, les voituriers à l'entrée qui s'occupent des voitures... un autre monde !!


Mais une petite explication s'impose pour expliquer comment entrer : Pour le touriste qui vient visiter, il faut se garer en dehors du palace et rejoindre le bâtiment à pied, impossible de rentrer en voiture. Deuxième solution le taxi, mais là aussi pour rejoindre le bâtiment il faut être client du palace, et le plus souvent seules les limousines taxi peuvent accéder au pied du palace. Troisième solution, être un client habitué de l'endroit, à ce moment là la voiture est reconnue par le vigile de l'entrée et il est possible d'accéder à l'entrée principale.

Au fil des discussions nous essayons de comprendre le fonctionnement de ce pays particulier ; il faut déjà savoir qu'aux Emirats Arabes Unis vivent un peu moins de 5 millions de personnes, mais sur ces 5 millions seulement 800 000 sont Emiriens, les autres proviennent essentiellement d'Inde, du Pakistan et d'Asie du sud est.

Pour les Emiriens, ils profitent d'une situation privilégiée compte tenu des ressources financières du pays, l'argent du pétrole leur est redistribué sous la forme de différentes pensions ou primes (mariages, naissances, achats de voitures, villas en cadeau …), la politique est de partager les recettes avec les locaux (et seulement les locaux). Le gouvernement impose également aux entreprises qui s'installent ici d'embaucher un certain pourcentage d'Emiriens. Il est difficile de savoir ce qu'il en est vraiment, mais c'est en tous cas le principe de base. Un dernier avantage ici : pas de taxes pour les entreprises ni sur les revenus... ça laisse un petit peu rêveur !!


Aujourd'hui a été une journée farniente, il faut dire que la vie est vraiment tranquille ici, et puis il fait assez chaud, alors on prend le rythme cool assez facilement !
On envisage de partir sur Al Ain prochainement, alors aujourd'hui on se cherche une location de voiture, et puis de quoi se loger là-bas.
Dans l'après-midi, et après avoir lu notre super guide de voyage périmé de 2 ans...(quelle idée!), nous décidons d'aller faire un tour au chantier naval d'Abu Dhabi.
Nous avons lu partout (y compris sur le site de l'office de tourisme) que c'était une visite incontournable de cette capitale, parce qu'on pouvait y voir la constructions des Dhow, ou boutres, c'est à dire les bateaux traditionnels ici.
Mais...manque de chance...les choses évoluent tellement vite ici, que ce fameux chantier naval ne comporte plus que la construction ou la réparation de bateaux modernes...
On a pu voir une Marina locale, c'est à dire un petit port où sont ancrés les bateaux de plaisance, mais absolument plus rien de traditionnel...
C'est tout le paradoxe ici : tout avance très vite, tout est à la pointe de la technologie, mais peut-être au détriment de certaines traditions.

Soirée calme, Christelle et Karim sont de sortie, nous décidons de rester à la maison.
  

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